Une production européenne de toute première importance

Le maïs est la première source d’approvisionnement pour la fabrication d’amidon. Jusqu’en 1984, l’approvisionnement en maïs se faisait principalement par importation de matière américaine. Aujourd’hui, la France couvre 80 % de ses besoins nationaux et même 40 % des besoins de l’amidonnerie européenne. Le maïs grain, constitué à 70 % d’amidon, est la 1ère source du marché de l’amidonnerie en Europe.

Visuel Maïs grain

La France de l’amidonnerie

Visuel Maïs grain

La France est le 1er producteur européen devant le Royaume-Uni et les Pays-Bas. En France, le maïs est produit essentiellement dans le Sud-Ouest. Cependant, les industriels cherchent actuellement à valoriser ce type de débouché plus au nord du pays. La venue sur le marché français de tous les groupes amidonniers européens a stimulé les filières agro-industrielles pour hisser la qualité du maïs français au niveau de celle de ses concurrents.

Lire égalementDécouvrir les usages du maïs

La transformation du maïs grain en amidon

L’amidonnerie est un processus industriel qui consiste à extraire l’amidon de divers produits végétaux, principalement de grain de céréales (maïs, blé, riz), mais il peut aussi s’appliquer aux tubercules (pomme de terre, manioc...).
Visuel Maïs grain

Pour en extraire l’amidon, les grains de maïs vont subir un procédé de broyage par voie humide, puis une séparation de l’amidon par centrifugation. À noter toutefois que les procédés de fabrication sont spécifiques à chaque plante et que les outils industriels sont dédiés à une matière première (blé, maïs ou pomme de terre en Europe). L’amidon ainsi extrait sous sa forme la plus pure, sera soit valorisé « tel quel » après séchage (on parlera « d’amidon natif »), soit envoyé dans de multiples « ateliers », où il subira diverses transformations visant à en améliorer les performances (« amidons modifiés ») ou à obtenir les sirops de glucose. À savoir : en français, contrairement à l’anglais qui n’utilise qu’un seul terme (starch), l’amidon est appelé « fécule » quand il est extrait des tubercules ou des racines (pomme de terre, manioc ou patate douce).

Les étapes de l’amidonnerie

Visuel Maïs grain
100 kg de maïs donnent environ :
  • 62 kg d'amidon
  • 5 kg de protéines
  • 3 kg d'huile brute
  • 3 kg de tourteaux
Pour produire 1 tonne d’amidon de maïs, il faut donc environ 0,23 ha de maïs.
Lire égalementMaïs grain humide, levier de rentabilité en porcs - Fermes LG Progrès

Des débouchés variés

Les utilisations alimentaires et non-alimentaires des produits amylacés en France sont très variées : industrie agro-alimentaire, chimie, industrie papetière, cartons et pharmacie. L’industrie alimentaire est très exigeante en termes de qualité et de traçabilité.
Visuel Maïs grain

Les critères de qualité des amidonniers

Afin d’obtenir le meilleur rendement final en amidon, les amidonniers exigent des critères de qualité stricts :

Teneur du grain en amidon élevée

Plus elle est élevée, meilleur sera le rendement en usine.

Qualité intrinsèque de l’amidon

En premier lieu, l’amidonnier recherche un amidon présentant une granulométrie régulière au séchage et des performances constantes.

Faible humidité du grain (< 32 %)

Le taux d’humidité du grain influe sur :
  • Proportion de grains cassés. Plus le grain est sec, moins il craint la casse au moment de la récolte et du transport. Les grains de maïs, après avoir été nettoyés, sont mis en cuves de trempage. S’ils sont cassés ou abimés, il y aura des pertes d’amidon préjudiciables au rendement final.

  • Séparabilité amidon/protéine. Après trempage, le maïs passe par différentes étapes (broyage grossier, dégermage, broyage fin, tamisage, centrifugation) qui permettent la séparation du lait d’amidon des protéines. La qualité amidonnière du maïs est d’autant plus grande que cette séparation est facile. Or, un grain sec résiste mieux au séchage et conserve une séparabilité amidon / protéine facile.

  • Un grain de maïs bien sec est moins sensible aux pertes mécaniques d’amidon liées à des températures de séchage trop élevées ou à la méthode de séchage (décollement des enveloppes et du germe).

Bon niveau de viscosité en solution

La viscosité est mesurée en Unités Brabender. Elle est optimale à 1 000 UB et jugée mauvaise en dessous de 800 UB. Jusqu’à présent, il n’existe pas de méthode pour prédire cette qualité au champ.
Lire égalementDécouvrir les apports du maïs en semoulerie

LG : une marque leader au service de l’amidonnerie

  • 1er budget européen de recherche
  • 11 stations de sélection
  • 5 sites de test
  • Très importants moyens en Sélection Assistée par Marqueurs (SAM)
  • 100 variétés inscrites par an sur le marché européen
  • 8 programmes de maïs grain

LG : des moyens considérables pour répondre aux besoins de la filière amidonnerie

  • Un réseau d’essais européen : France – Italie – Allemagne – Autriche – Tchéquie – Hongrie – Roumanie, soit 108 lieux et 350 000 parcelles expérimentales dédiées.
  • 1 laboratoire d’expertise/analyse ULICE : mini-moulin/mesures standardisées (PS-PMG-fissures-H20…) et infra-rouge prédictif sur les échantillons secs (5 000/an).
  • Le marquage moléculaire qui permet l’enrichissement en allèles/gènes favorables et la notion de « genome wild selection ».
  • Un service de phytopathologie (naturel/artificiel).

Découvrez nos semences maïs grain