Les ressources agricoles comme alternative aux ressources fossiles ?

La raréfaction des ressources fossiles offre des opportunités prometteuses au développement des utilisations non alimentaires des ressources agricoles. Sources d’énergie renouvelable ou de matière première carbonée, celles-ci représentent en effet l’une des principales alternatives à l’utilisation du pétrole pour de nombreuses applications de l’énergie aux produits industriels. Le développement des énergies renouvelables et de la chimie végétale permet d’améliorer l’indépendance énergétique de l’UE, de limiter les émissions de gaz à effet de serre et de stimuler l’économie, notamment dans les régions rurales avec une ouverture vers de nouveaux marchés.

Le rôle du maïs dans les ressources renouvelables

Le maïs est une source d’énergie renouvelable permettant la production de bioéthanol par fermentation de l’amidon du grain ; la production de biogaz par méthanisation ou encore la production d’électricité par combustion. Actuellement, les biocarburants constituent la seule alternative aux carburants d’origine fossile, comme le pétrole par exemple. Ainsi, le bioéthanol, extrait de la fermentation de maïs, vient en substitution de l’essence. 
Visuel Maïs grain
De plus, la production d’éthanol à partir de maïs mobilise deux fois moins d’énergie non renouvelable que l’essence, pour une même quantité d’énergie restituée. Assurément, la production d’éthanol émet 2,4 fois moins de gaz à effet de serre que celle de l’essence, pour une même quantité d’énergie restituée.*
Lire égalementConnaître les débouchés du maïs grain

Un marché en devenir

Le marché est actuellement dominé par les Etats-Unis et le Brésil, avec des croissances très importantes en termes de production et de consommation. Dans ce contexte, l'Europe prévoit une valorisation de sa production par 5 d'ici 2019.

Visuel Maïs grain
Mais le contexte réglementaire tend à une augmentation de production en Europe. La France a engagé, en 2005, une politique volontariste en faveur du développement des biocarburants et du bioéthanol, avec des objectifs d’incorporation plus ambitieux que ceux décidés au niveau européen (5,75 % en 2008 et 7 % en 2010) et l’octroi d’agréments ouvrant droit à une exonération partielle de la taxe intérieure sur la consommation (ex TIPP). Selon les perspectives de la commission européenne, la production d’éthanol devrait continuer de progresser et passer de 6 milliards de litres en 2010 à près de 17 milliards de litres en 2020. L’utilisation de céréales pour la production de biocarburants devrait donc atteindre 26,4 Mt contre 8,7 Mt en 2010. Ainsi, la demande en maïs pour le bioéthanol pourrait s’élever à 10,9 Mt en 2020, soit environ 8 Mt de plus qu’en 2010. La demande en blé passerait quant à elle de 3,8 Mt en 2010 à 11 Mt en 2020.
Visuel Maïs grain
Production européenne d’éthanol par matière première utilisée
Lire égalementDécouvrir les apports du maïs en semoulerie

La transformation du maïs en bioéthanol

Le bioéthanol est produit à partir de céréales ou de betteraves. Après la récolte, les plantes sont broyées et réduites en poudre. L’amidon de cette poudre est transformé en sucre par des enzymes spécifiques. Ce sucre est ensuite transformé en alcool par des levures. Cet alcool est concentré puis déshydraté, pour obtenir le carburant bioéthanol. Les coproduits de fermentation sont concentrés pour obtenir des drèches. Ces dernières, destinées à l’alimentation animale, sont riches en protéines. Elles permettent de réduire les importations de tourteaux de soja, dont les filières animales françaises sont dépendantes. 

1 ha de maïs = 36 hl de bioéthanol et 3 T de drèches.

Visuel Maïs grain

LG : une marque leader au service de la filière éthanol

  • Un réseau d’essais européen : France – Italie – Allemagne – Autriche – Tchéquie – Hongrie – Roumanie, soit 108 lieux et 350 000 parcelles expérimentales dédiées ;

  • 1 laboratoire d’expertise/analyse ULICE : mini-moulin/mesures standardisées (PS-PMF-fissures-H2O…) et infra-rouge prédictif sur les échantillons secs (5 000/an) ;

  • Le marquage moléculaire qui permet l’enrichissement en allèles/gènes favorables et la notion de « genome wild selection » ;

  • Un service de phytopathologie (naturel/artificiel) ;

  • 8 programmes de maïs grain ;

  • 100 variétés/an inscrites sur le marché européen.
 * Source : écobilan de la production de bioéthanol. Cabinet Pricewaterhousecooper.

Découvrez nos semences maïs grain