La France, grand pays exportateur de blé tendre
La France est le 1er pays européen producteur de blé tendre. Nous produisons plus de blé que nous n’en consommons : la France exporte près de la moitié de sa production. 19.2 millions de tonnes (Mt) restent en France et 17.5 Mt sont exportés vers l’Union Européenne (53 %) et les pays tiers (46 %).
L'alimentation animale est le principal débouché national
Les utilisations intérieures du blé tendre sont variés :
- 46 % servent à l’alimentation animale avec la fabrication d’aliments en usine (5.6 Mt) ou l’autoconsommation à la ferme (3.2 Mt),
- 21 % sont transformés pour l'alimentation humaine, principalement à destination de la meunerie pour le blé tendre (4.1 Mt),
- 15 % permettent une utilisation en amidonnerie ou en glutennerie (2.8 Mt),
- 8 % sont utilisés comme bioéthanol (1.6 Mt)
- le reste des débouchés sont des utilisations diverses alimentaires ou non, les semences, les freintes (1.9 Mt)
Source des données : France AgriMer sur la campagne 2017/2018 (chiffres définitifs)
Pour être utilisée, la collecte doit respectée des normes
La qualité de la collecte est très importante pour sa commercialisation. Elle s’analyse à trois niveaux :
- la qualité sanitaire : le taux de résidus de produits phytosanitaires, de métaux lourds ou de mycotoxines sont évalués afin de ne pas mettre en péril la santé des consommateurs (humains ou animaux),
- la qualité physique est la base des transactions commerciales et permet de définir si les lots collectés sont « aux normes »,
- la qualité technologique permet de répondre aux exigences de la filière meunerie ou blé dur.
LG propose des variétés adaptées à l'ensemble des débouchés
La protéine est un critère primordial qui concernent l'ensemble des débouchés :
- A l’export pour les besoins nutritionnels et technologiques,
- En alimentation animale pour limiter l’ajout d’autres matières premières comme le soja
>> comment choisir sa variété en système élevage ? - En panification avec l’augmentation de la demande en pains industriels et surgelés et la volonté de réduire l’ajout de gluten exogène
>> quelles variétés pour la meunerie française ? - En amidonnerie, pour valoriser le gluten comme co-produit
Au-delà des conditions agro-climatiques sur la culture, l’effet génétique explique 20 à 30 % de la teneur en protéines. Ce critère est largement intégré dans les programmes de recherche Limagrain.