En France, les céréales représentent les ¾ des surfaces des grandes cultures bio et les 2/3 des volumes sont destinés à l’alimentation animale (source : Agence bio 2020). Ces chiffres expriment à eux seuls les enjeux qui s’ouvrent pour les filières : valoriser l’ensemble de l’assolement ; satisfaire les besoins de filières innovantes et porteuses (blé tendre, blé dur, orge fourragère, orge de brasserie,…) et privilégier l’origine France. Les céréales à paille ont leur carte à jouer.

Cinq critères principaux en alimentation animale

Ces critères sont étudiés par les collecteurs de céréales à paille : 

  • La productivité (stabilité, tolérance au stress azoté, tallage) ;
  • La rusticité (RJ, RB, fusariose, septoriose, carie, verse) ;
  • La compétitivité (vigueur de départ, couverture du sol sortie hiver, pureté semences, hauteur, facilité binage) ;
  • L’adaptation locale (précocité montaison et épiaison) ;
  • Et la qualité (teneur en protéines, classe technologique).

Un ordre d'importance différent sur le marché de la meunerie

  1. La qualité (teneur en protéines, PS, classe technologique, P/L, gluten) ;
  2. La rusticité ;
  3. La productivité (tolérance au stress azoté, stabilité, tallage) ;
  4. La compétitivité ;
  5. L’adaptation locale.


Source : Enquête sur 14 organismes collectant 41% du blé tendre bio en France – ITAB 2015

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