Alexis Drulhe, agriculteur dans l’Aveyron au sein d’un GAEC. « Nous sommes 2 associés et un salarié, nous exploitons 157 ha en agriculture biologique avec un troupeau de 90 Prim Holstein bovin lait et 45 Limousines. »

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La rotation est composée 25 ha de maïs ensilage (qui est la tête de rotation), 25 ha de méteil moisson, 15 ha de luzerne, 20 ha de mélanges suisses, et le reste en prairie temporaire et naturelles.

Le maïs est nécessaire dans la ration, composée à moitié de maïs et moitié d’herbe, car il amène l’énergie et équilibre ainsi les apports en protéines. L’apport d’énergie est aussi permis par les céréales mais cet apport seul n’est pas suffisant. 

L'importance de semer des variétés résistantes au sec

« Nous constatons certains effets du changement climatique avec notamment des épisodes de chaleurs très intenses. Les étés depuis 4 ou 5 ans sont nettement plus chauds que lors des premières années de mon installation en Aveyron. » 

Ainsi, avec les coups de chaleurs, Alexis constate que certains épis ne se remplissent pas correctement. Le GAEC fait donc le choix de semer prioritairement des variétés de maïs tolérantes au stress hydrique. A ce critère, Alexis choisit d’associer des variétés plus précoces qu’auparavant, car avec un cycle plus court, cela lui permet d’avoir moins de besoins cumulés en eau. Cela sécurise sa production de maïs fourrage qu’il réalise en sec avec un remplissage du grain avant les fortes chaleurs estivales. 

En plus du choix variétal, le GAEC veille à ce que le sol soit le plus reposé possible avant semis. Entre deux maïs, un colza est semé et broyé très tôt pour préparer le sol.

« Nous ne pensons pas forcément à réduire la surface de maïs, mais plutôt à semer des variétés plus résistantes au sec avec une bonne vigueur de départ, en précocifiant les variétés semées. » Les adventices peuvent se développer très vite et donc concurrencer le maïs, notamment sur la disponibilité en eau, pour cela la vigueur au départ est très importante. Pour sélectionner des variétés avec une bonne vigueur au départ, le GAEC prend en compte les notes des semenciers et le conseil de leur technico-commercial. 

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Le maïs fourrage, incontournable dans le système alimentaire du troupeau

« La maïs fourrage bio est pour nous incontournable. Nous cherchons aussi à diversifier notre source d’énergie pour la production laitière. Nous sommes très curieux de trouver des solutions pour produire avec les précipitations hivernales, par exemple avec des méteils ensilage. » La difficulté est de trouver un méteil équilibré en protéine et énergie une fois à maturité. Un autre challenge vis-à-vis des méteils est de les récolter au bon moment là où encre une fois le maïs offre plus de souplesse à la récolte, et cela le rend pour l’instant essentiel au sein de notre exploitation polyculture élevage dans l’Aveyron.

Tolérance au stress hydrique et vigueur au départ

La marque LG travaille sur la tolérance au stress hydrique et la vigueur au départ, deux éléments effectivement très recherchés en Bio. 

Rapid’Start, met en avant les variétés avec une excellente vigueur de départ.

Visuel Rapid'START : des variétés à fortes vigueur de départ

Les variétés tolérantes au stress hydrique présentent plusieurs avantages :

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  • Résilience face à la sécheresse : les variétés de maïs tolérantes au manque d’eau peuvent survivre et produire des rendements acceptables même dans des conditions de sécheresse modérée. Elles se détachent ainsi avec un rendement à 103 % des témoins de marché dans ces conditions.
  • Utilisation efficace de l’eau : ces variétés sont capables d’utiliser l’eau disponible de manière plus efficace. Elles optimisent la photosynthèse et la transpiration, minimisant ainsi les pertes d’eau.

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