Pour Denis MOUSTEAU, directeur commercialisation :
« L’essentiel, qu’il s’agisse de conventionnel ou de bio, est d’être en phase avec les attentes du marché ».
Un objectif de qualité et de quantité
Avec un suivi agronomique sur le terrain, l’objectif est d’adapter les cultures aux exigences du marché en qualité et en quantité. La collecte bio se concentre sur trois espèces : blé tendre, tournesol et soja, représentant 70% du total.
En 2019, la collecte couvrait 15 000 ha, elle est désormais stabilisée autour de 7 000 ha. La coopérative vise à pérenniser la valorisation pour assurer la pérennité de la production bio locale.
Elle a pour cela créée deux filiales : Gers Farine (meunerie) et Presse de Gascogne (huile et tourteau), représentant 25 à 30% des 15 000 tonnes de la collecte bio. Val de Gascogne a également développé une usine de trituration pour le tournesol.
« Pouvoir transformer plus d’un tiers de ce qui est produit par nos producteurs Val de Gascogne, permet de sécuriser leur revenu, c’est notre stratégie » nous précise Denis Mousteau.
Une consommation bio qui s'adapte
Au niveau national, si la tendance de la consommation du bio semble être à la baisse, notamment en grande surface, il est surtout à noter que cette consommation change. En effet, elle s’oriente vers du local et/ou en magasin spécialisé. Le rebond 2024 est de bon augure pour le maintien du revenu des agriculteurs bio, avec une production de céréales qui semble en l’état être de bonne qualité et en quantité notamment dans le Sud-Ouest. Ceci est d’autant plus important que les stocks sont à zéro et donc, la production 2025 attendue par les transformateurs !