Le blé tendre, une espèce largement cultivée
Le blé tendre représente 5 millions d'hectares en France. C'est la céréale la plus répandue. Pour cause, le blé a de nombreux débouchés, tant à l'export qu'en utilisation intérieure. L'alimentation animale est le principal débouché. Cependant, la meunerie est une voie de valorisation importante pour le blé : les grains sont transformés en farine pour devenir du pain, des produits de viennoiseries ou dérivés. Les variétés sont choisies en fonction du débouché prévu, de l'itinéraire technique envisagé et des contraintes de sol et de climat de la parcelle. Le choix de la variété est donc une pièce maitresse dans la réussite des blés.
Certaines étapes du cycle du blé sont importantes pour obtenir une production abondante et de qualité. Les semis des blés se réalisent à une date et à une densité propre à chaque variété et à chaque parcelle. Une fois levées, les plantes doivent être en bonnes conditions pour assurer un rendement élevé : le désherbage, l'état des cultures en sortie d'hiver et la lutte contre les maladies sont des éléments essentiels dans la réussite de la culture. La gestion des bioagresseurs ne s'effectue pas uniquement au printemps avec des interventions chimiques : la résistance variétale est un moyen de lutte efficace contre les maladies. Enfin, la récolte est la dernière étape du cycle. De sa réussite, dépendra la qualité des grains qui guidera la valorisation de la production.
L'orge sous différentes formes pour une meilleure valorisation
L'orge est une céréale présente en France sous différents types : hiver (2 ou 6 rangs) ou printemps. L'orge de printemps se sème en février-mars ou à l'automne. Il s'agit d'être vigilant sur la période d'implantation des variétés : les semis de novembre sont réservés aux régions avec des périodes hivernales clémentes.
Pour l'espèce d'hiver, il existe deux types de plantes se différenciant sur la forme de l'épi : 6 rangs, également appelée escourgeon ou 2 rangs. Les semis se font exclusivement à l'automne sur un sol filtrant ou sain, souvent avant les blés. Les plantes sont souvent attaquées par les pucerons, vecteurs de la jaunisse nanisante de l'orge (JNO), pouvant entrainer des dégâts très importants. Le choix de variétés tolérantes JNO est une solution efficace, simple d'utilisation, économique et respectueuse de l'environnement.
Les maladies ont des nuisibilités importantes sur orges. Les interventions phytosanitaires au printemps apportent une solution, mais le choix de la variété est un levier à intégrer dans la lutte contre les maladies. À la récolte, grains et paille sont valorisés. Pour être commercialisée, la production doit répondre à des exigences qualitatives, notamment pour un débouché brassicole. La collecte doit pouvoir être transformée en malt, puis en bière.
Le triticale, la céréale plébiscitée en élevage
Le triticale est issu d'un croisement entre le blé et le seigle. Bénéficiant des atouts de ces deux espèces, cette céréale rustique présente de bons rendements grain et paille. Le principal avantage du triticale est sa paille abondante et de qualité. Plus souple que le blé et l'orge en condition d'implantation, le triticale convient à davantage de types de sol et s'adapte bien en zone d'élevage.
Les utilisations du triticale se concentrent sur l'alimentation animale, tant pour le grain que pour la paille. La production de grain peut être vendue pour une utilisation en fabrication d’aliments du bétail, ou conservée sur l'exploitation pour être autoconsommée par les animaux. Le choix de la variété pour un éleveur reposera sur des critères de rendements grain et paille, de la teneur en protéines et de l’itinéraire technique choisi. Les étapes clés du triticale sont le semis, la lutte contre les maladies et la récolte.
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