Quels sont les indicateurs du bien-être des animaux d'élevage ?

Voici la définition selon l’Organisation Mondiale de la Santé Animale (OIE) : "On entend par bien-être la manière dont un animal évolue dans les conditions qui l’entourent. Le bien-être d’un animal est considéré comme satisfaisant si les critères suivants sont réunis : bon état de santé, confort suffisant, bon état nutritionnel, sécurité, possibilité d’expression du comportement naturel, absence de souffrances telles que douleur, peur ou détresse. [...]".


Ainsi, 5 principaux critères d'évaluation du bien-être animal sont mis en avant et sont issus des "5 libertés pour le bien-être animal" énoncées par le Farm Animal Welfare Council en 1992 :

  • l'absence de faim et de soif

  • l'absence d'inconfort

  • l'absence de douleur, blessure ou maladie

  • la liberté d'exprimer les comportements propres à l'espèce animale

  • l'absence de peur et d'anxiété

Ce sont des indicateurs comportementaux, physiologiques, de production ou encore sanitaires, qui permettent en partie de déterminer si les critères cités ci-dessus sont respectés.

Que risquent les vaches qui ne bénéficient pas d'une alimentation adaptée ?

Une bonne alimentation contribue au bien-être animal. Et pour cause, la distribution d’une ration inadaptée à son élevage peut conduire à de nombreux troubles, plus ou moins sévères et dangereux, tels que :

  • des indigestions (acidoses...), voire des intoxications alimentaires

  • des carences vitaminiques

  • des dérèglements intestinaux (diarrhées…)

  • des mammites (inflammation sévère de la glande mammaire et du tissu de la mamelle)

  • des métrites (infections utérines), dystocies (difficultés de vêlage), des rétentions placentaires (non-expulsion du placenta dans les 12 heures suivant le vêlage), voire une infertilité

  • etc.

C'est avant tout l'évaluation régulière du comportement de vos animaux et de leur état général qui permettent d'assurer leur protection en intervenant au plus vite avant que l'état de l'animal ne se dégrade.

Consulter nos articles maïs ensilage dédiés à la Nutrition Animale.

Quels sont les aliments consommés par les vaches en France ?

Ration moyenne des vaches laitières :

Visuel LG Seeds France - Illustration ration moyenne des vaches laitières - IDELE, CNIEL 2015

Source : IDELE, CNIEL, 2015

Ration moyenne des bovins viandes :

Visuel LG Seeds France _ Illustration ration moyenne des bovins viande, IDELE 2012

Source : IDELE, 2012

Comment choisir le maïs fourrage à intégrer dans la ration de ses élevages laitiers et viandes ?

Les différents profils énergétiques du maïs ensilage

Les proportions de fibres digestibles et d’amidon du maïs fourrage déterminent son type de profil énergétique et donc son utilisation finale dans la ration des vaches laitières ou des bovins à l’engraissement. Trois grands profils se distinguent particulièrement en France :

  • les maïs typés "fibres digestibles", très riches en énergie et bénéficiant d'une haute digestibilité des tiges et des feuilles. Ils conviennent à tous les types de rations car ils sont faciles à complémenter
  • les maïs typés "amidon", dont l'essentiel de l'énergie provient de l'amidon. C'est le profil idéal pour complémenter les rations avec beaucoup d'herbe
  • les maïs "équilibre" qui ont un profil intermédiaire entre les deux précédents

Ainsi, pour les rations à dominante maïs, les éleveurs s’orienteront vers des maïs typés fibres et dotés d’un amidon plutôt by-pass (digérés plus lentement dans l’intestin que dans le rumen) pour sécuriser la ration et éviter le risque d’acidose.

À l’opposé, pour des rations à dominante fourragères, l’éleveur pourra opter pour des maïs typés fibres ou des maïs plus chargés en amidon, car le risque d’acidose est plus limité compte tenu du faible pourcentage de maïs dans la ration. L’utilisation de maïs typé « amidon » permet un apport d’énergie rapidement fermentescible dans le rumen.

Visuel LG Seeds France - Tableau composition de la ration des vaches selon le type de profil énergétique de maïs fourrage intégré - ARVALIS

Source : ARVALIS - Institut du Végétal

Comment adapter la variété à ses besoins ?

Comment adapter la variété à ses besoins ?

Découvrez tous nos conseils pour bien choisir votre variété de maïs ensilage

Les indicateurs de valorisation du maïs fourrage

La valeur alimentaire du maïs ensilage est calculée à partir de la composition chimique du fourrage mesurée au laboratoire.

Les UF

La valeur énergétique du maïs fourrage ou ensilage est calculée à l’aide de la digestibilité de la matière organique (dMO), prédite par une équation spécifique (M4.2). Cette valeur énergétique, caractérisée par les Unités Fourragères (UF), a deux sources pour le maïs : les fibres digestibles et l’amidon. Ces deux sources d'énergie doivent absolument être prises en compte lors du choix variétal.

Les UFL, Unité Fourragère Lait, définissent l'énergie nette apportée aux ruminants laitiers.

Les UFV, Unité Fourragère Viande, définissent l'énergie nette pour les ruminants en croissance.

Ne pas porter attention à la qualité des fibres revient à négliger jusqu’à 50 % de l’énergie apportée par le maïs !

Ces 5 dernières années, la plus-value des variétés de maïs fourrage HDi® s’est traduite par des UFL (Unité Fourragères Lait) toujours supérieures aux autres variétés de maïs ensilage et, au final, plus de lait par vache : de + 0,27 à + 0,62 litre de lait par vache par jour.

La digestibilité des fibres

La digestibilité des fibres ou parois végétales peut s’apprécier par différents critères : la dMOna, le dNDF ou le DINAG. Les fibres digestibles sont sources d’UF tandis que les fibres indigestibles assurent la rumination.

Quel que soit le critère choisi pour comparer, plus la valeur est élevée plus les fibres sont digestibles et donc transformées en énergie.

Incontestablement, c’est sur la digestibilité des fibres que les hybrides HDi® font la différence avec, en moyenne, + 2 points de digestibilité des fibres (DINAG) par rapport aux autres variétés du marché. Cette excellente digestibilité des fibres se traduit par :

  • Plus d’ingestion du fourrage car celui-ci est moins encombrant
  • La limitation du risque d'acidose par un meilleur équilibre des fermentations ruminales
  • Plus d’énergie dans la ration
  • Une production de lait ou de viande plus élevée

Choisir les bons produits, puis... bien les conduire !

La parfaite maîtrise des pratiques culturales est essentielle pour s'assurer de récolter des produits de qualité. Les conditions de culture et la détermination du bon stade de récolte ont un impact significatif sur les teneurs en amidon et en fibres du maïs ensilé, tout comme la manière dont il sera par la suite conservé au silo !

Découvrez tous nos conseils sur la culture du Maïs Ensilage.

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