La protection du Colza

Connaître les maladies et ravageurs pour mieux les combattre

Connaître les maladies et ravageurs pour mieux les combattre

Découvrez tous nos conseils pour lutter efficacement et durablement contre les maladies et les ravageurs du colza !

Comment lutter contre les ravageurs d'automne du colza ?

Chaque campagne les colzaïculteurs sont confrontés à de nombreux défis techniques pour exprimer tout le potentiel de leur culture de colza : réussir l’étape clé pour le rendement qu’est l’implantation, maîtriser les viroses, lutter contre les maladies et ravageurs qui affectent les parcelles, etc.

De nombreuses conditions peuvent affecter la bonne capacité d’installation du colza, notamment les attaques d’insectes ravageurs qui peuvent nuire au rendement final. La cinétique de pousse du colza à l’automne et en reprise de végétation permet de lutter contre les dégâts des insectes ravageurs d’automne. Physiologiquement, les plantes très dynamiques sont beaucoup plus aptes à supporter les diverses agressions.

Concernant la protection des colzas face aux ravageurs d’automne, les grosses altises et leurs larves et les charançons du bourgeon terminal, la lutte par le traitement insecticide, dans le contexte actuel de résistance, ne peut à elle seule être la solution pour gérer les attaques : l’agronomie doit être remise au cœur du système. L'implantation est l’étape clé pour limiter la nuisibilité de ces deux ravageurs. Il est conseillé de semer ses variétés de colza précocement pour atteindre le stade 4 feuilles au 20 septembre. En effet, un semis précoce permet d’assurer une bonne continuité de pousse des plantes pendant tout l’automne.

Quelle surveillance au printemps des insectes ravageurs ?

Dès la reprise en végétation, il faut surveiller la présence ou non de ravageurs et les dénombrer. Il s'agit d’en évaluer le niveau de risque pour décider de l’intérêt d’une intervention fongicide sur ses cultures.

Le suivi des BSV (bulletin de santé du végétal) et la pose au préalable d’une cuvette jaune sont des options qui permettent de repérer l’arrivée des insectes, tels que les charançons de la tige ou les méligèthes. En cas de présence, un comptage est souvent réalisé pour déterminer si le seuil de risque est dépassé et s’il faut donc traiter.

Dans la période de risque, les seuils de nuisibilité vont être différents selon l’état de la culture et le stade. Un colza disposant d’une forte dynamique de pousse supportera davantage, aux stades sensibles, les attaques d’insectes qu’un colza stressé et peu vigoureux.

Comment limiter le risque de maladies sur la culture ?

À propos de la gestion du risque de maladies sur la culture, elle passe essentiellement par le choix de variétés très peu sensibles, notamment pour les maladies telles que le phoma ou la cylindrosporiose. Le bon choix variétal permet de sécuriser le développement au champ tout au long du cycle végétatif et amener aux agriculteurs plus de régularité de rendement, quelques soient les conditions pédoclimatiques.